" /> récit Marathon de Marseille 2010


Marius a baisé les fesses de Fanny , Té !

(à lire avé l'accent de Pagnol )

moi je crois qu'il y a un couillon qui m'a emmasqué ! Vé ..
l'année dernière : il nous tombe pas le ciel sur le teston ? des pétards de chavannes, avec un putain de zef ?
et cette année , je me re-nègue la guibole , que pardon ! d'un peu plus j'allais chercher Molinàri … une véritable estrasse que j'étais pendant un moment !

bon, je raconte :
le samedi , pour se mettre bien avec la Bonne Mère , on est allé justement la voir tout en haut de Marseille , avec le did et lacox … et bien sûr ma fanny !
Fatche de con … je me souvenais pas comme c'était beau dedans !
et la vue de la haut !!! Oh Fan !!!

après, on est tous allé se faire péter l' embouligue avec une pasta ….que je te dis pas , té !
y'avais toutes les Bombasses de CàF , sauf celles qui faisaient la mourre … parce qu'avant la course , peuchère, il faut pas sortir, faut pas boire (surtout le pastaga !) faut pas rigoler … bref déjà décalquées avant de commencer .. moi je crois qu'elles se caguent dessus , oui !

bon, le dimanche matin : on a failli être dans la panade pour trouver l'entrée de ce pétard de parking de l'hôtel de ville , tellement les rues ils les avaient bloquées , mais le cousin : il connait Marseille comme sa poche té ! c'est pas un toti !
de bon matin , on remonte la Canebière , fiers comme d'Artagnan ! ma Fanny, plus belle que jamais .. juste qu'on lui voit le Tafanari , mais ça c'est normal, con ! c'est Fanny, non? (tant qu'on lui voit pas la mounine , hein ? …)
et puis y'a l'autre tron de l'air avec nous !!! lacox ! mon petit moussaillon qu'est si bien assorti avec moi , Marius-de-Marseille !

pour l'instant y'a pas moulon , y'a même presque dégun sur le vieux Port , mais petit à petit , toutes les dormiasses du coin se radinnent !
au départ : pas de cabèches ! ces couillons les ont mises en bas sur le port ! qu'elle bande d'ensuquès ! obligé de chercher les cagoinces au fond d'un bar … un vrai cafoutche , avec le monde que y'a …

allez : série de photos devant les Réformés … je repère la Juju , toute mimie .. en minnie justement ! ,
Tati,qui ne connait pas qui est Fanny, lui rajuste la jupe au dessus de son tafanari … mdr !

on retrouve lecousin, Keyser et le Doum, Eric et ses dames , nologo et marathonman, ederame qui va aussi faire péter le chrono !

et c'est le départ : on est tous esquichés dans les sas , qu'il faut bien faire attention de pas s'estramasser à la première occasion ! un estoquefiche de 30 kg tout mouillé ,devant moi, me lâche une louise de joie … estrasse que tu es , va ! il a emboucané la moitié de la Canebière, con !

qu'il est beau le vieux port au petit matin !! on passe devant la mairie et surtout "l'Hôtel Dieu" , monument historique ou j'y ai été interne et assistant pendant des années … Aaaahhh souvenirs … je faisais le cacou à l'époque .. je me la pétais à la One Again …

bien que la température soit bonnarde, je commence à couler de l'eau dans mon petit tricot marin dont les manches sont trop serrées pour me les remonter ! Ma bouée "le Convert" a du mal à bien trouver sa place sur l'épaule , mais j'assure grave !

je fais le mariole , mais comme un testard que je suis, je tiens le chrono : 3h25 sur mon collègue virtuel ! je ne le lâche pas !

pas énormément de public, mais aux endroits bien placés ce sont des : " Ho Garri !! , vé le Fada ! Oh Moussaillous ! Oh, Mariuuusss ! Oh, Cousteau ! , Oh, Tabarly que tu es !!!! Mdr ! les Marseillais sont des poètes !

c'est au 20 iem que ça commence à devenir balès ….
je me suis levé un maffre pas possible à maintenir ce pétard de rythme de 3h25, quand mon couillon d'ischio a commencé à me chauffer !!
je me dis qu'un petit arrêt, juste le temps de changer l'eau aux olives , va me le refroidir , l'ahuri ….

mais makach Walou !! comme à Valence : la douleur augmente !!!
Oh Putarasse ! je suis maudit ! j'y comprends queutchi à ce muscle là ! un vrai ravan, cet ischio !

en quelques pas , les dés sont jetés … rien ne sert de me ruiner …. je me le suis négué encore une fois !!!
reste plus qu'a radasser en attendant mes collègues CLM ……

et là , Té ! ….. le sourire il revient ! une moitié sport, une moitié rigolade !
je me dis que le "Pitalugue" de Marius , il a perdu son hélice , et que l'important maintenant , c'est qu'il ne coule pas …. qu'il ne se transforme pas en "Galère" mais reste une beau et gentil "Pointu" Marseillais !
au lieu de partir en vrille, comme à Valence, et terminer en vrac … et au risque de me faire traiter de trompette: pour une fois, je ne ferais pas le testard ….
je laisse filer l'ami Keyser et le Doum qui trottinent encore trop vite pour moi, et me laisse gentiment rattraper par lecousin , sur la corniche, non sans avoir mitraillé notre Juju en Minnie-tout-sourire .

le soleil cogne à ensuquer un chien des quais ! la mer est d'huile … transparente comme une anisette avant qu'on la mouille .
je me régale à faire des photos , penché au dessus du bastingage ….. comme Marseille est belle ce matin !!!!

je me fais prendre devant le petit Nice, devant le "ferry bo-at" , Marius est heureux ! pipe à la bouche , galéjade au bec, l'ischio se fait de moins en moins sentir ….
et c'est presque d'une foulée normale que je termine ce marathon , en pleine forme puisque bien reposé depuis le semi .

je l'aurais tout de même bien mérité, mon pastagua, va !
à l'arrivée, main dans la main avec lecousin, il y a déjà une palanquée de CLM et d'accompagnants ! sans compter le moulon de journalistes !
justement : il y en a une de FR3 qui m'interpelle : "un direct" tout de suite : vous êtes prêt ? ….. j'en rigole d'avance !
je lui fais le grand jeu du Marius à Marseille ! avec des "oh Fan de Chichourle " le beau temps qu'il fait … "Putaing con" le Pitalugue il a perdu son hélice etc etc .. z'auriez vu la tête de la radasse quand elle a rendu l'antenne ! j'étais mort de rire pendant 5 minutes avec le cousin , quand je lui ai raconté l'affaire !!! oh Fatche de !!!!!!

mais voilà …. Marius , il n'a pas ramené de points, ce marathon ci ! tout escagassé qu'il était …
alors la tradition veut que dans ce cas , en tout cas aux boules, il embrasse les fesses de Fanny …. alors, quand ma Fanny est arrivée , et bien … je lui ai baisé le cul , Té ! ohhhh …. en tout bien tout honneur, hé ? ! juste posé mes bafis dessus …. parce que la Fanny : elle l'a comme la porte d'Aix , même que le journaliste il voulait les lui toucher sur le parcours, ce bazarette motorisé ! non mais !!!!!
allez, j'arrête de faire le fada …
et je dédis ce récit à feu mon beau papa , enfant de Marseille, que l'on appelait "L'Ange" ……………